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PSG : les joueurs savourent le titre, Luis Enrique prépare les finales

PSG : les joueurs savourent le titre, Luis Enrique prépare les finales

Malgré les finales qui attendent Paris, les joueurs ont joué sérieusement ce dernier match de Ligue 1 et ont pleinement profité de la célébration du titre. Leur coach a quant à lui déjà commencer à préparer le rendez-vous de Munich, le 31 mai.

Par Laurent Pruneta et Stéphane Bianchi
Marquinhos et Kimpembe ont longuement fêté le titre de champion de France avec le public du Parc des Princes. (Photo by FRANCK FIFE / POOL / AFP)

L’attente est telle, le temps si long jusqu’au 31 mai prochain, qu’on les imagine tous ronger leur frein, ne penser qu’à Munich et ses maillots nerazzurri qui se dresseront face à eux. Chaque chose en son temps. Même si deux grosses finales, la Coupe de France contre Reims et surtout celle de la Ligue des champions contre l’Inter Milan se profilent, les joueurs du PSG n’ont pas voulu galvauder ce match de Ligue 1 samedi soir contre Auxerre pour au contraire savourer le travail accompli cette saison en championnat. « Le coach nous a dit d’être sérieux jusqu’à la fin, de garder la victoire. C’est la meilleure façon de préparer les derniers matchs », explique Vitinha.

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Pour le milieu parisien, la meilleure façon d’appréhender la Ligue des champions dans 15 jours, c’était de ne surtout pas y penser et de « faire un match comme on vient de faire. Quand le match arrivera, on sera prêts. » Selon lui, le groupe n’a pas encore la tête à Munich. « Non, on a déjà la Coupe de France à jouer, c’est un beau match, un grand match, reprend Vitinha. Quand on connaît l’ambiance du Stade de France, on a vraiment envie de voir comment on va être. Là, on a la tête à la célébration (du titre de champion) et après on passera à la Coupe. »

Lui comme ses coéquipiers ont apprécié les quelques jours de repos accordés par Luis Enrique. « Avec l’enchaînement des matchs et le mondial des clubs, les vacances vont être courtes. Donc le peu de jours qu’on a sont les bienvenues. C’est important sur le plan physique mais encore plus sur le plan mental, de penser à autre chose, d’être en famille et se sortir la tête du foot pour revenir à 100 %. »

Un avis partagé par Désiré Doué : « Si le coach nous a laissés des jours de repos, c’est qu’il estime que c’est important pour nous, on les a pris et voilà on est revenu prêt pour ce match contre Auxerre, prêts pour le prochain (contre Reims) et la finale de la Ligue des champions. Bien sûr, je me sens très excité de jouer cette finale de la Ligue des champions. Le 31 mai, ça va arriver vite. Le plus important, c’est déjà de bien se préparer. Et les bilans, on les fera à la fin. »

S’il n’a, cette année, pas boudé les célébrations du titre Luis Enrique a convenu avant de monter sur la scène « que tout le monde avait la tête au 31. » En tout cas lui, tout particulièrement. Le coach espagnol aura donc attendu la fin de saison pour changer de logiciel. Lui qui n’a eu de cesse de répéter que seul le match suivant comptait à ses yeux, qu’aucune part de son esprit ne pouvait être disponible pour un match de Ligue des champions si une rencontre de Ligue 1 était prévue en amont, n’a cette fois pas la même approche.

À deux semaines de la grand-messe de Munich, le coach est, à l’inverse de ses troupes, d’ores et déjà passé en mode préparation de ce rendez-vous qui s’est emparé de tous les esprits du peuple parisien.

S’il a aligné ce samedi son équipe type, celle qui, à l’exception du fauteuil pour deux que devraient se disputer Barcola et Doué, débutera sans doute face à l’Inter, ce n’est pas pour régaler les tribunes du Parc des Princes et remercier ses titulaires de leur apport dans la quête de ce 13e titre. Mais bel et bien pour les remettre dans le bain après les cinq jours de vacances accordés à la plupart d’entre eux. En pointe, par exemple, il lui fallait relancer Ousmane Dembélé. Tester sa cuisse endolorie, bien sûr, mais surtout lui redonner du rythme, le meilleur buteur parisien n’ayant, avant le coup d’envoi de cette dernière journée, que vingt petites minutes de jeu dans les jambes depuis début mai. Mais s’il l’a sorti, aussi, à 16 minutes de la fin de la rencontre, c’est dans un souci de gestion, histoire de ne pas tirer sur la corde et mettre en péril ses éléments clés qu’il a, comme à son habitude, fait tourner. Et qu’importe que ses changements puissent mettre en péril les récompenses individuelles de meilleur buteur ou de meilleur passeur dans lesquelles étaient respectivement engagés Dembélé et Barcola.

Si le Marseillais Mason Greenwood n’a, malgré son doublé du soir, pas ravi le titre de « Piccicci » à Dembélé, le Lyonnais Rayan Cherki a lui chiper celui de meilleur passeur à Barcola sur le fil.

« Je crois qu’à la fin Barcola n’a pas eu le trophée de meilleur passeur et que pour Ousmane, c’est passé, mais de justesse », a constaté Luis Enrique en conférence de presse avant de se satisfaire de l’état d’esprit de ses troupes. « La grandeur de cette équipe, c’est que les objectifs collectifs dépassent les objectifs individuels. Quand les joueurs pensent plus à l’équipe qu’à eux-mêmes, c’est là qu’on crée le collectif. Bradley et Ousmane étaient dans cette situation (celle de pouvoir prétendre à une distinction individuelle) mais ils ont d’abord pensé à l’équipe. Moi, j’ai pensé aux minutes de temps de jeu, et pas seulement pour ceux qui ont débuté mais aussi pour ceux qui sont entrés en cours de rencontre. Je n’ai aucun doute : nous arriverons dans de très bonnes conditions pour les deux finales. »

Le coach en est d’autant plus persuadé qu’il sait comment garder ses troupes sous pression lui qui assure n’avoir encore aucune idée du onze de départ qu’il alignera à Munich. « Il n’y a rien de sûr au niveau du onze de départ, a-t-il ainsi affirmé. J’ai par exemple vu Mayulu jouer à un très haut niveau. Un simple entraînement peut faire changer les choses, si un joueur vole sur le terrain, qu’un autre donne des passes décisives, cela peut avoir une incidence. C‘est en tout cas la mentalité que je veux voir. Rien n’est décidé à l’avance. »

Le Parisien

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