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Ligue 1 : coup d’épaule, «labrador», «marre de cet arbitrage français»...Comme Longoria, ces dirigeants ont disjoncté

Ligue 1 : coup d’épaule, «labrador», «marre de cet arbitrage français»...Comme Longoria, ces dirigeants ont disjoncté

Jean-Michel Aulas, Jean-Pierre Caillot, Leonardo… Avant le président marseillais Pablo Longoria qui a crié à la «corruption», d’autres dirigeants de clubs de Ligue 1 ont laissé exploser leur colère.

Furibard, Pablo Longoria a fustigé une «corruption» en Ligue 1, un «championnat de merde» selon le président marseillais, à l’issue de la défaite de l’OM à Auxerre samedi dernier (3-0). Avant de rétropédaler lundi midi. Il n’est pas le premier, et sûrement pas le dernier dirigeant d’un club français à s’emporter ainsi. Florilège des pétages de plombs les plus mémorables de ces dernières années.

La fin de saison 2009-10 est crispante à Lyon, qui doit finir dans les deux premiers de Ligue 1 pour se qualifier directement en Ligue des champions. Avec, à la clé, un beau pactole. Alors quand des décisions litigieuses n’arrangent pas l’OL, tenu en échec à Valenciennes lors de l’avant-dernière journée, en mai 2010, Jean-Michel Aulas ne le supporte pas.

«L’année dernière à Bordeaux, on perd le titre sur une erreur d’arbitrage de M. Bré. Ce soir, erreur d’arbitrage à nouveau. À l’arrivée, ce sont 20 millions d’écart. Pour des arbitres qui ne savent pas», vitupère Aulas, président historique de l’OL, devant les caméras de Canal+. Lyon finira 2e avec 72 pts devant Auxerre (71), Lille (70) et Montpellier (69).

Peu avant la mi-temps d’un match face à Valenciennes en mai 2013, Thiago Silva pose sa main sur l’épaule de l’arbitre, Alexandre Castro, pour contester une décision. Le geste, jugé déplacé, est puni d’un carton rouge. Le PSG est tenu en échec à domicile (1-1) et Leonardo, directeur sportif parisien, est furieux. Dans les couloirs du Parc des Princes, il proteste et donne un coup d’épaule à M. Castro. Le président Nasser Al-Khelaïfi tente de calmer le Brésilien.

Leonardo, témoin d’un carton rouge «inacceptable» et «incompréhensible» à ses yeux, écopera de neuf mois de suspension de toute fonction officielle par la commission de discipline de la LFP. Une peine alourdie de trois mois supplémentaires par la FFF en juillet. Dans ce contexte, impossible de rester au PSG. Leonardo s’en va à contrecœur. Il y reviendra dans le même rôle de directeur sportif six ans plus tard, en 2019.

Battu à plate couture par Monaco (0-4) un soir de décembre 2017, Saint-Étienne a d’autant plus sombré après l’exclusion de son gardien Stéphane Ruffier. Le président du directoire de l’ASSE, Roland Romeyer, a laissé éclater sa colère sur le bord de la pelouse. Au point d’être retenu par son entraîneur, Julien Sablé.

Jean-Pierre Caillot n’est pas le dernier pour défendre son club de cœur, qu’il dirige depuis 2003. Le président rémois, né dans cette même ville, s’est parfois senti délesté par les instances et l’arbitrage. Comme après un match nul face à Lille en avril 2019. «Je considère que le Stade de Reims dérange à la place où il est», avait dénoncé Caillot, alors que le club de la Marne était 6e et en course pour l’Europe. «Laissons les nantis, laissons les gros, et puis les petits clubs comme nous, on n’a rien à faire dans le football», avait-il ironisé au micro de beIN Sports.

Et d’en remettre une couche auprès de France Bleu quelques minutes plus tard, avec dans son viseur le responsable de l’assistance-vidéo à l’arbitrage. «À mon avis, il va falloir donner un labrador à celui qui contrôle», avait lâché Caillot, estimant que Reims s’était fait «voler». Les joueurs de David Guion ont terminé la saison à la 8e place de L1.

Déjà réduit à dix contre Clermont lors de la 2e journée de L1 (défaite 2-4), Reims écope d’un nouveau carton rouge contre Lyon lors de la 4e journée (match nul 1-1). C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase pour Jean-Pierre Caillot. «Je sais qu’il faut que les petits clubs descendent cette année, mais il y en a marre», bouillonne le président rémois en zone mixte. «Ça commence à bien faire. Il y en a marre de cet arbitrage français ! C’est comme ça toutes les semaines», répète-t-il.

Favori de sa demi-finale de Ligue des champions, le PSG de Kylian Mbappé tombe de très haut, d’abord à Dortmund (1-0) puis surtout au Parc des Princes au match retour (0-1). Pour sa première saison sur le banc, Luis Enrique peine à convaincre les sceptiques. Après l’élimination, Nasser Al-Khelaïfi est interrogé quant à l’avenir de son entraîneur. Sera-t-il encore là à l’intersaison ?

«C’est quoi cette question ?», réplique le président du club parisien. «Honnêtement, tu comprends le foot ?», demande-t-il froidement au journaliste avant de quitter la zone mixte. Al-Khelaïfi a maintenu sa confiance en Enrique, qui a prolongé son contrat au début du mois de février jusqu’en 2027.

lefigaro

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