Pogacar s'exprime après les manifestations pro-palestiniennes lors de la Vuelta a España : « Je me sens plus en sécurité en Afrique que dans n'importe quel pays européen. »
La Vuelta d'Espagne 2025 a été marquée par des manifestations pro-palestiniennes qui ont perturbé plusieurs étapes. Ces incidents ont suscité un débat sur la sécurité lors de l'un des événements majeurs du calendrier cycliste, un sujet que Tadej Pogacar a également abordé, en pleine préparation des prochains Championnats du monde de cyclisme au Rwanda.
Le coureur slovène, double vainqueur du Tour de France, a choisi de concentrer sa saison sur l'épreuve africaine. De là, lors d'un entraînement avec l'équipe nationale slovène, il a évoqué son expérience et son ressenti sur l'ambiance de la compétition.
Dans des déclarations rapportées par Sportklub, Pogacar a surpris par une déclaration claire et directe : « Je me sens plus en sécurité en Afrique. » Le cycliste a expliqué que son séjour au Rwanda avait été positif, soulignant l'hospitalité et le calme qu'il y a trouvés, et comparant ces expériences à celles qu'il vit dans certains pays européens.
« L'Afrique est plutôt agréable, l'air est peut-être un peu vicié. Mais les gens sont très accueillants. Je me sens en sécurité, bien plus que dans certains pays européens », a ajouté Pogacar. Ses propos ont suscité l'émoi, car ils coïncident avec le souvenir récent des manifestations de la Vuelta, même si le coureur lui-même n'a pas établi de lien direct entre les deux situations.
Au-delà du cadre, Pogacar a également vanté le parcours du Championnat du monde. Il l'a décrit comme exigeant et offrant peu de répit : « Il n'y a pas beaucoup de travail technique. C'est simple, avec beaucoup de dénivelé. Nous avons quatre ascensions. Il faut attaquer fort partout. Il n'y a pas assez de temps pour se reposer. Le parcours est rapide. J'espère que mes jambes vont bien. »
abc