José Mourinho accusé de racisme après le match turc entre Galatasaray et Fenerbahce

Le club turc de Premier League Galatasaray a accusé l'entraîneur de Fenerbahce, José Mourinho, d'avoir tenu des « remarques racistes » à l'encontre du peuple turc après le derby et a déclaré qu'il avait l'intention d'engager des poursuites pénales sévères contre l'entraîneur portugais.

Les responsables du championnat du pays eurasien ont déclaré qu'ils déposeraient également plainte auprès des instances dirigeantes de l'UEFA et de la FIFA concernant les commentaires « désobligeants » qui, selon eux, ont été tenus après le match nul 0-0 de lundi entre les deux premières équipes.

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Après le match, l'ancien entraîneur de Chelsea, Manchester United, Tottenham et du Real Madrid a commenté le comportement du banc de Galatasaray, affirmant qu'ils « sautaient comme des singes » après une faute en première mi-temps.

Mourinho a également salué la décision de nommer l'arbitre slovène Slavko Vincic pour arbitrer le match, affirmant que cela aurait été un « désastre » si le match avait été arbitré par un arbitre turc.

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Rappelons que cet arbitre a officié la finale de la Ligue des Champions la saison dernière et a été sélectionné par la Fédération turque de football suite à plusieurs polémiques récentes.

Galatasaray n'est pas resté les bras croisés face à l'attitude du Portugais et s'est rendu sur ses réseaux sociaux officiels pour commencer une déclaration, dans laquelle ils ont exprimé leur douleur et leur profond rejet des commentaires de Mourinho.

"Nous déclarons formellement notre intention d' engager des poursuites pénales pour les propos racistes tenus par José Mourinho et déposerons des plaintes officielles en conséquence auprès de l'UEFA et de la FIFA", a déclaré l'équipe de Mauro Icardi dans un communiqué publié sur son compte X (anciennement Twitter).

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Il a également affirmé que Mourinho avait « constamment fait des déclarations désobligeantes à l’encontre du peuple turc » depuis sa prise de fonction comme entraîneur de Fenerbahce en juin 2024. Et que ce « discours est passé de simples commentaires immoraux à une rhétorique clairement inhumaine ».