Ils souhaitent punir ceux qui agressent des journalistes en Basse-Californie d'une peine pouvant aller jusqu'à 12 ans de prison.

MEXICO (apro) – Les attaques contre des journalistes en Basse-Californie pourraient être punies d’une peine allant jusqu’à 12 ans de prison, selon une réforme proposée de l’article 147 du Code pénal de l’État.
Cela fait suite à la présentation, le 6 novembre, d'une initiative du député Adrián Humberto Valle Ballesteros.
Le législateur a rappelé aux médias que l'article en question mentionne les homicides et les blessures infligées à ce groupe comme une circonstance aggravante.
« Mais la proposition que je présente aujourd'hui, de concert avec mon président, est que les attaques contre les journalistes soient qualifiées de crimes. Autrement dit : toute forme d'agression commise contre un journaliste en raison de son travail de diffusion, d'enquête ou de reportage, qu'elle soit physique, morale ou numérique, devrait être passible d'une peine de 5 à 12 ans de prison », a-t-il précisé.
De même, je demande une circonstance aggravante supplémentaire, a-t-il poursuivi, à savoir que si les attaques contre un journaliste sont commises par deux personnes ou plus, et laissent des traces ou des marques permanentes, la peine soit également alourdie.
« De même, si les attaques ont été commises par un fonctionnaire, cela devrait également être considéré comme une circonstance aggravante », a-t-il souligné.
D'après les informations générales, l'initiative a déjà été soumise et reçue au greffe et sera analysée au sein de la commission de la justice du congrès local afin de déterminer si la réforme est approuvée ou non.
Parmi les affaires récentes en Basse-Californie figurent celles de Vicente Guerra, Tiffany Abish et Jorge Heras, tous enregistrés dans la municipalité de Mexicali, la capitale de l'État.
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