Sinner est roi, mais l'Italie est absente de Wimbledon : « Pourquoi n'y a-t-il personne du gouvernement ? »
Hier, les politiciens se sont précipités sur les réseaux sociaux pour célébrer Le triomphe historique de Jannik Sinner à Wimbledon . Un flot d'images et de paroles célébrait cette victoire. Pourtant, à Londres, dans le temple du tennis où ce triomphe venait d'avoir lieu, pas une seule trace d'hommes politiques ou de représentants institutionnels . Cette absence était flagrante lorsque Carlos Alcaraz , vaincu, a pu, à la fin du match, remercier le roi Felipe VI d'Espagne pour son soutien depuis les tribunes, tandis que Sinner n'avait personne vers qui se tourner. Le président de la République, Sergio Mattarella, avait d'autres engagements, tout comme le Premier ministre Giorgia Meloni , le ministre des Sports Andrea Abodi et le nouveau président du Comité national olympique italien, Luciano Buonfiglio . Seul l'ambassadeur à Londres , Inigo Albertini, était présent au stade, ce qui n'a certainement pas apaisé l'indignation qui a déferlé sur les réseaux sociaux.
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Presque personne ne commente les réseaux sociaux du Quirinal, tandis que ceux des trois dirigeants de centre-droit, Meloni, Salvini et Tajani, sont inondés de commentaires amers. Certains considèrent cette absence comme une « honte habituelle », tandis que d'autres, tout en remerciant Meloni d'avoir célébré la victoire de Sinner, s'interrogent : « Pourquoi aucun membre du gouvernement n'était-il présent ? Nous nous sommes ridiculisés. » D'autant plus que, comme beaucoup le font remarquer au Premier ministre, ce gouvernement « parle toujours de patrie, de nation, etc.… mais n'apparaît ensuite que sur les réseaux sociaux ».
Les commentaires les plus virulents ont été réservés au ministre des Sports, pourtant peu présent sur les réseaux sociaux et limité hier à une déclaration aux agences de presse. Même des dirigeants de centre-gauche ont été impliqués – de la secrétaire du Parti démocrate Elly Schlein au président du Mouvement 5 étoiles Giuseppe Conte –, même si, dans leur cas, leurs propos ressemblaient davantage à un appel à demander des comptes au gouvernement pour le manque de représentation institutionnelle à Wimbledon.
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Certains, cependant, se souviennent aussi de la controverse qui a englouti le Premier ministre de l'époque, Matteo Renzi, en 2015, lorsqu'il s'est rendu à New York pour assister à la finale féminine 100 % italienne de l'US Open entre Flavia Pennetta et Roberta Vinci. Renzi était accompagné du président du Comité national olympique italien ( CONI), Giovanni Malagò, et du président de la Fédération italienne de tennis, Angelo Binaghi. Malgré cela, de nombreux internautes ont critiqué Renzi pour avoir pris trop de « importance ».
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