Traumatisme, fatigue, appréhension : quand le fléau des commotions cérébrales touche aussi le rugby amateur

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DÉCRYPTAGE - Bien que plus importantes dans le rugby professionnel, les commotions cérébrales font aussi des dégâts dans le monde amateur, qui dispose de moins de moyens pour y faire face.
«Les commotions cérébrales et leurs conséquences à distance constituent un réel problème de santé publique pour ce sport», peut-on lire à propos de la pratique du rugby dans un rapport de plusieurs pages publié par l’Académie de médecine début février. Une alerte qui n’a pas fait grand bruit, au contraire des récentes déclarations de Sébastien Chabal, ancien international du XV de France, qui ont véritablement choqué le monde de l’ovalie. Ce dernier a publiquement abordé ses problèmes de mémoire dus aux nombreux chocs qu’il a reçu au cours de sa longue carrière, un pas que peu d’anciens joueurs ont encore franchi. Pourtant, on le sait aujourd’hui, la santé des joueurs a trop longtemps été négligée au profit du jeu, un constat qui s’est largement inversé ces dernières années avec la mise en place de nouvelles règles visant à les protéger davantage.
Le rugby s’est donc adapté, d’abord en abaissant progressivement la ligne de plaquage, à l’épaule, puis au buste, et même jusqu’aux hanches pour…
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