OM - Paris FC : tension à tous les étages avant une affiche pas comme les autres

Après une semaine marquée par l’affaire Rabiot, l’OM est déjà sous pression pour la venue du Paris FC, ce samedi (17 heures) lors de la 2e journée de Ligue 1.
Par Laurent Pruneta et Xavier Condamine, correspondant à Marseille (Bouches-du-Rhône)C’est une première depuis le 5 avril 2015. Le parcage visiteur du stade Vélodrome va accueillir des supporters parisiens, ceux du Paris FC. Ils ne seront qu’une centaine et le PFC n’est pas le PSG. À Marseille, l’identité de l’adversaire de ce samedi (17 heures), même s’il vient de la capitale, ne suscite qu’une indifférence polie. « On reste Paris dans notre appellation, mais il y a 46 ans que le Paris FC n’était pas en Ligue 1. Pour faire des Clasicos, des Olympicos, il faut quand même qu’il y ait des répétitions, donc je pense qu’on ne peut pas parler de Clasico », a déminé de son côté Stéphane Gilli, le coach du Paris FC.
Si le contexte s’annonce explosif devant les 64 000 spectateurs du Vélodrome, ce n’est pas à cause du promu parisien. À Marseille, la semaine a évidemment été rythmée par l’affaire Rabiot, au cœur de tous les débats. Par médias interposés, les dirigeants olympiens, la mère et conseillère du joueur ont chacun livré leur version des faits qui se sont passés dans le vestiaire, après la défaite à Rennes (0-1). « Ils mentent », a tonné Véronique Rabiot dans La Provence, s’en prenant violemment à Pablo Longoria, Mehdi Benatia et Roberto de Zerbi. « Je croyais qu’on avait vécu le pire avec le PSG. Mais non, il y a encore plus fort ! Là, ils sont vraiment à jamais les premiers, ils font plus fort », a-t-elle encore ajouté.
Le Parisien