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Landes. « Une des meilleures en France » : un spécialiste des courses d’obstacles décrypte la « Sud Ouest » Mounride

Landes. « Une des meilleures en France » : un spécialiste des courses d’obstacles décrypte la « Sud Ouest » Mounride

Bruno Faget courra dimanche 1er juin sa 97e course à obstacles. Celui qui a fini au pied du podium des championnats du monde de la discipline en 2021 passe au crible l’épreuve montoise

Dans le monde de la course à obstacles, Bruno Faget n’est pas un plaisantin. En tout cas, pas toujours. Dimanche 1er juin, à l’occasion de la neuvième édition de la « Sud Ouest » Mounride, le sylviculteur de Roquefort s’apprête à disputer sa… 97e épreuve ! Et si chaque année, il participe à l’événement montois « déguisé, pour la rigolade », en 2021, l’amateur de 53 ans a terminé quatrième de sa catégorie d’âge lors des championnats du monde disputés à Abu Dhabi. Une autre planète. « C’est mon sport », assure d’ailleurs celui qui « s’est calmé », mais qui participait jusqu’à une quinzaine de courses par an un peu partout en Europe il y a quelques années.

Avant le millésime 2025, « Sud Ouest » s’est tourné vers lui pour décrypter la Mounride, son caractère ludique, ses « 10 gros kilomètres » et ses 40 obstacles.

Bruno Faget fait la « Sud Ouest » Mounride chaque année, avec ses amis.
Bruno Faget fait la « Sud Ouest » Mounride chaque année, avec ses amis.

B. F.

1 B.a.-ba et équipement

À l’heure de décrire la « Sud Ouest » Mounride, le spécialiste ne cache pas son affection pour l’épreuve montoise : « De toutes les courses à obstacles fun que j’ai pu faire en France, c’est vraiment une des meilleures. Le nombre de bénévoles est impressionnant. Les obstacles sont variés et de qualité… et puis il y a la vachette. C’est amusant, avec tout de même un dépassement de soi, surtout si on n’est pas habitué à ce genre de course. »

Pour ceux qui comptent la découvrir cette année, Bruno Faget conseille de « voyager léger » en termes d’équipement. « Si on a trois couches de vêtements sur soi ou un trop gros déguisement, quand on sort de l’eau, on fait 5 kilos de plus et ça devient pénible. Pour les chaussures, il faut une paire de baskets pour courir. Des chaussures de trail, avec des crampons qui accrochent, c’est encore mieux. Sur certains obstacles, en forêt, sur les rochers, ça peut glisser. »

2 Pas d’obligation, pas de pression

Pour les personnes qui auraient envie de tenter l’aventure mais qui éprouveraient une certaine appréhension à se lancer, il faut bien préciser un point : aucun obstacle n’est obligatoire ; il serait idiot de se priver de concourir simplement car on ne sent pas une des 40 difficultés proposées. « Si vous ne voulez pas faire la tyrolienne par exemple, il y a des raccourcis, confirme Bruno Faget. Si c’est faire face à la vachette qui pose problème, on peut faire le tour de l’arène. La regarder de loin, voir les copains se battre avec elle, ça suffit à passer un bon moment ! »

« Si vous ne voulez pas faire la tyrolienne, il y a des raccourcis. Si c’est faire face à la vachette qui pose problème, on peut faire le tour de l’arène »
3 Ne pas se mettre dans le rouge d’entrée

Reste que pour nombre de participants, la « Sud Ouest » Mounride reste un « gros effort ». Bruno Faget en convient. Mais là aussi, il se veut rassurant. « On n’est pas obligé de courir. On rigole, on s’arrête, on boit un coup. Mais effectivement, 10-12 kilomètres, sur un parcours qui se rapproche du trail, ça peut piquer si les gens ne sont pas un minimum sportifs. Ce qu’il faut, c’est partir doucement, ne pas se mettre dans le rouge d’entrée. Il ne faut pas avoir peur de marcher, il n’y a pas de chrono, on n’est pas limité dans le temps. Les meilleurs la courront en un peu plus d’une heure, mais pour les autres, on a toute la journée devant soi ! »

Et pour éviter de se blesser – l’entorse de la cheville fait partie des « classiques » de la course à obstacles – l’expérimenté quinquagénaire rappelle qu’il s’agit d’être prudent. « Il ne faut pas se laisser emporter par l’euphorie générale, faire attention à la retombée des obstacles. Effectivement, il y a des petites blessures, c’est le risque de ce type de course et il y a une part de chance, mais pour l’immense majorité des participants, ça se passe très bien. C’est un bon moment. Il ne faut pas avoir peur. »

4 Tyroliennes, vachette : les conseils du pro

Parmi les 40 obstacles de l’épreuve, deux sont emblématiques : les tyroliennes de Ménasse et la vachette. « Sur les tyroliennes, mon conseil est de bien lever les pattes, rigole Bruno Faget, et de contracter les abdos pour ne pas toucher l’eau avec les fesses. Sinon, on y reste et il va falloir nager, ce qui est assez fatigant. »

Quant au passage dans l’arène, le spécialiste conseille surtout d’être à l’écoute de la « cuadrilla » qui encadre les participants, au bord du ruedo. « Pour ma part, je fais ce qu’on me dit. Si on me signale d’y aller, j’y vais. La vachette est un peu imprévisible. » Dans l’arène comme sur le reste du parcours, on ne sait jamais sur quoi on va tomber à la « Sud Ouest » Mounride.

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