Ingénieure, petit gabarit... 5 choses à savoir sur Gabrielle Vernier, reine du plaquage du XV de France

PORTRAIT - La trois-quarts centre du XV de France est, à 28 ans, l’une des cadres du groupe. Son expérience sera cruciale lors de la Coupe du monde de rugby qui débute ce samedi pour les Bleues.
Sur le terrain, Gabrielle Vernier est une joueuse importante. Par son expérience et ses qualités, bien sûr. Elle l’est aussi en dehors, où sa joie de vivre communicative fait du bien au groupe tricolore. Jamais sans le sourire, la native de Suresnes apprécie également l’humour. «Je suis du genre à faire des blagues, à ne pas me prendre la tête. Il faut que je déconne, c’est ma manière de relâcher la pression», confiait la joueuse de Blagnac à L’Équipe . Son sélectionneur David Ortiz acquiesçait : «Elle est mature et pèse énormément dans la vie de groupe, elle génère beaucoup de bonheur au sein de l’équipe».
Petit gabarit mais plaqueuse hors pair«C’est un pin’s», rigolait l’ancienne sélectionneuse Annick Hayraud au sujet de la trois-quarts centre. Du haut de ses 1m65 et de ses 64 kg, la joueuse de 28 ans est un poids plume. Sur le terrain pourtant, Vernier s’avère être une très bonne plaqueuse. «Quand tu vois ce si petit corps, tu te demandes comment ça peut faire aussi mal. Sa technique de plaquage est parfaite. Elle te plante son épaule dans le sternum et ça fait très mal !», analysait son ancienne coéquipière Laure Di Muzio. D’ailleurs, lors du Tournoi des six nations 2023, la Suresnoise avait terminé 3e au rang des meilleures plaqueuses françaises (55 plaquages), juste derrière la 3e ligne Charlotte Escudero et la talonneuse Agathe Sochat.
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Passer la publicitéPassionnée par le tennis, la trois-quarts centre a ensuite suivi ses frères au rugby, au Rueil Athletic Club. «J’étais un peu bagarreuse avec mes frères, alors j’ai adoré le contact. Et j’ai enfin découvert un sport collectif», racontait-elle dans un entretien accordé à la FFR. Une façon, aussi, de se frotter à plus costaud et de comprendre pourquoi la Blagnacaise n’a pas peur d’aller au contact.
Ingénieure dans la vieEn parallèle du rugby, Gabrielle Vernier suit une carrière d’ingénieure en bureau d’études dans le domaine aéronautique. À 18 ans, elle avait fait le choix de poursuivre ses études d’ingénieure et continuer à jouer au rugby, au Lille Métropole rugby club villeneuvois - aujourd’hui appelé le Stade villeneuvois Lille Métropole.
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Parmi les meilleures du monde à son posteAu centre du terrain, la joueuse aux 46 sélections possède une solide réputation. En 2023, elle avait d’abord fait partie des nommées pour le titre de meilleure joueuse de l’année. La Blagnacaise avait décroché le titre de meilleure joueuse du Tournoi et été sélectionnée dans le meilleur XV féminin du monde. Avant d’être élue meilleure joueuse française à la Nuit du rugby. Rien que ça.
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