Sélectionner la langue

French

Down Icon

Sélectionnez un pays

France

Down Icon

Foot : Carlo Ancelotti passe de la maison blanche madrilène au maillot jaune brésilien

Foot : Carlo Ancelotti passe de la maison blanche madrilène au maillot jaune brésilien
L’homme qui a tout gagné avec le Real part sur une saison ratée. Remplacé par Xabi Alonso à Madrid, il va devenir le premier entraîneur étranger de l’équipe du Brésil.
Carlo Ancelotti le 26 avril à Séville. (Borja Suarez/Reuters)

Carlo Ancelotti ne verra plus un clasico entre le Real et le Barça du banc madrilène. Cela évitera des cauchemars à l’entraîneur italien qui a bu le calice jusqu’à la lie dimanche au Camp Nou : en s’inclinant 4-3 le Real a très certainement vu filer le titre de champion d’Espagne dans l’armoire à trophées catalane. Cette saison, les Madrilènes ont rencontré leurs archirivaux Barcelonais quatre fois pour autant de défaites et un score cumulé de 16 buts à 7. La cerise de l’humiliation sur le gâteau des désillusions pour l’entraîneur italien dont les prochains clasicos seront en bleu et jaune, entre l’Argentine et le Brésil, dont Ancelotti va devenir le premier coach étranger. Un titre symbolique mais qui vous classe un technicien quand même.

Ancelotti, le «Mister», est un monument du foot mondial des 40 dernières années. Pas un entraîneur en survêt’, toujours costumé-cravaté sur son banc. La classe italienne. Un palmarès long comme la liste des décorations de Kim jong-Un : champion d’Italie (Milan AC, 2004), d’Angleterre (Chelsea 2010), de France (PSG, 2013), d’Allemagne (Bayern Munich, 2017), d’Espagne (Real Madrid (2022, 2024). Cinq fois vainqueurs de la Ligue des champions (avec le Milan AC en 2003 et 2007, puis avec le Real en 2014, 2022 et 2023), une compétition qu’il avait remportée en tant que joueur sous les couleurs du Milan AC (1989 et 1990). Et on passe les coupes nationale, les supercoupes d’Europe ou les victoires au Mondial des clubs.

Mais cette saison tout a foiré. Avec l’arrivée de Mbappé, qui rejoignait entre autres Modric, Bellingham, Vinicius Jr., le Real pensait avoir recréé une nouvelle génération de Galactiques (après celle des Zidane, Beckham, Figo, Ronaldo...). Ancelotti, l’homme aux quinze titres avec le Real, un record, s’est retrouvé à diriger une équipe bancale, de Galactocs au regard des ambitions du club. La saison dernière, toutes compétions confondues, l’équipe avait perdu deux matchs, elle en est à quatorze cette année alors que la Liga n’est pas terminée. Pour les Merengue, elle s’achèvera le 25 mai contre le Real Sociedad. Le 26, il deviendra officiellement le premier entraîneur étranger d’une sélection auriverde, qui court après une sixième victoire en Coupe du monde depuis 2002 et un dixième titre en Copa America depuis 2019. Ce sera la première fois qu’Ancelotti dirigera une équipe nationale (il avait occupé les fonctions d’adjoint avec la sélection italienne entre 1992 et 1995).

Un ancien taulier du Real Madrid et de la grande équipe d’Espagne championne du monde en 2010 va lui succéder sur le banc. Xabi Alonso, fut un milieu défensif classieux de Liverpool, du Real et du Bayern Munich où il a achevé sa carrière en 2017. La semaine dernière, il avait annoncé son départ du Bayer Leverkusen et il était évident qu’il atterrirait au Real. Xabi Alonso n’est pas un coach en costard. Tant mieux pour lui, car celui d’Ancelotti va peser lourd sur les épaules de son successeur.

Libération

Libération

Nouvelles similaires

Toutes les actualités
Animated ArrowAnimated ArrowAnimated Arrow