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Cyclisme : parcours, favoris, chances françaises...Tout ce qu’il faut savoir sur le Tour d’Espagne

Cyclisme : parcours, favoris, chances françaises...Tout ce qu’il faut savoir sur le Tour d’Espagne

Le Tour d’Espagne 2025 s’élance ce samedi de Turin (Italie). Il arrivera à Madrid à la mi-septembre après un parcours particulièrement difficile.

Comme depuis de longues années, le Tour d’Espagne 2025 sera à suivre sur Eurosport. L’épreuve sera aussi disponible sur la plateforme HBO Max. La plupart du temps, la retransmission commencera en début d’après-midi. Mais en fonction des étapes – longueur, heure de départ –, le direct pourra débuter un peu plus tôt, ou un peu plus tard.

Un parcours exigeant. 3.151 kilomètres sont au programme de cette 80e Vuelta a España. Et comme souvent, l’épreuve espagnole sera (très) montagneuse. Pour rallier Madrid (Espagne) à partir de Turin (Italie), les coureurs devront faire face à près de 55.000 mètres de dénivelé positif. Rien de moins. Les choses difficiles commenceront dès la deuxième étape avec la montée finale vers Limone Piemonte (9,9 km à 5,1%). Suivront de nombreuses arrivées au sommet – souvent après plusieurs ascensions –, comme en Andorre à Pal (9,6 km à 6,5%, 6e étape), à Cerler (12,1 km à 5,9 %, 7e étape), à Valdezcaray (13,3 km à 5,2%, 9e étape) et puis surtout à l’Angliru (12,4 à 9,8%, 13e étape), à La Farrapona (16,8 km à 6%, 14e étape), à l’Alto de El Morredero (8,8 km à 9,5%, 17e étape), ou encore à Bola del Mundo (12,4 km à 8,6%, 20e étape).

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Deux épreuves chronométrées assez plates sont aussi prévues, la première qui se disputera par équipe autour de Figueres (5e étape), la seconde en individuel autour de Valladolid (18e étape). Elles devraient permettre aux meilleurs rouleurs de faire des différences. Les sprinteurs ne devraient avoir que peu d’occasions de se mettre en avant. Sauf ceux qui possèdent aussi des qualités de puncheurs.

Lui et les autres ? Deuxième du Tour de France derrière l’imbattable Tadej Pogačar (UAE Team Emirates - XRG), Jonas Vingegaard (Visma | Lease a bike) prend le départ de ce Tour d’Espagne avec la ferme intention d’inscrire un troisième Grand Tour à son palmarès, après ses deux victoires finales sur la Grande Boucle (2022 et 2023). Le Danois est bien évidemment le grandissime favori de l’épreuve. Mais il devra se méfier du duo João Almeida-Juan Ayuso (UAE Team Emirates - XRG) qui espère tirer profit de sa supériorité numérique (si elle existe, bien évidemment). D’autres coureurs seront aussi à surveiller, tels que Felix Gall (Décathlon AG2R La Mondiale Team), Mikel Landa (Soudal Quick-Step), Egan Bernal (INEOS Grenadiers), les Italiens de la Bahrain-Victorious Damiano Caruso et Antonio Tiberi, Giulio Ciccone (Lidl - Trek), l’ex-vainqueur du Giro Jai Hindley (Red Bull - Bora - hansgrohe) et son coéquipier Giulio Pellizzari ou encore Ben O’Connor (Team Jayco AlUla).

David Gaudu (Groupama - FDJ) sera la seule, ou quasiment la seule, carte française pour le classement général. Le grimpeur breton, qui avait préféré faire l’impasse sur le Tour de France en raison de sa méforme pour se concentrer sur le Tour d’Espagne, peut ambitionner une place dans les cinq premiers...s’il retrouve son niveau de l’an dernier (sixième au classement général). Il pourra compter sur son co-leader/coéquipier Guillaume Martin pour atteindre ses objectifs. Derrière les deux coureurs de la Groupama - FDJ, on surveillera avec attention Valentin Paret-Peintre. Le grimpeur de poche de la Soudal Quick-Step, vainqueur au sommet du Mont Ventoux sur la Grande Boucle, aura à cœur de confirmer sur les routes espagnoles (mais aussi italiennes et françaises).Malgré la présence de Mikel Landa dans son équipe, il devrait avoir quelques opportunités de briller.

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En ce qui concerne les sprints, Bryan Coquard (Cofidis) sera la seule chance française. À moins qu’Axel Zingle (Visma | Lease a bike) ne soit autorisé à jouer sa carte sur les arrivées difficiles. Le jeune Léo Bisiaux (Décathlon AG2R La Mondiale), qui vient de remporter une étape du Tour de Burgos, pourrait bien aussi se mettre en évidence lorsque la route s’élève.

Difficile de dégager des surprises potentielles sur un parcours aussi dur. Mais on surveillera avec attention les performances de Junior Lecerf (Soudal Quick Step). Le Belge, qui aura pour tâche principale d’aider Mikel Landa pour le classement général, pourrait bien faire partie des meilleurs grimpeurs de ce Tour d’Espagne. Sa victoire au général sur le Czech Tour prouve qu’il est en forme. Victor Langellotti (INEOS Grenadiers), qui vient de remporter une étape sur le Tour de Pologne, a les qualités, et la condition, pour devenir le premier Monégasque à enlever une étape d’un Grand Tour. Le Français Léo Bisiaux, qui s’apprête à découvrir les épreuves de trois semaines, pourrait bien se distinguer quand la pente s’élèvera. Son récent Tour de Burgos (une victoire d’étape, 3e du classement général) laisse augurer de belles choses. On regardera aussi avec attention les débuts du jeune et prometteur Markel Beloki (EF Education - EasyPost), fils du légendaire Joseba, qui vient de s’imposer sur le Tour d’Alsace.

lefigaro

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