A Fos-sur-Mer, les Popov ont développé leur propre formule chimique du badminton

Ambitieux lors des Mondiaux qui se déroulent depuis le 25 août à Paris, le badminton français ne doit pas ses progrès actuels qu’à son pôle olympique parisien. Deux des meilleurs joueurs tricolores, Christo Popov (10e mondial) et Toma Junior Popov (15e mondial), ne s’entraînent pas en effet pas à l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep), en lisière de la capitale, mais en famille, à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône).
Aux côtés d’Alex Lanier (7e) et de la paire de double mixte, Thom Gicquel-Delphine Delrue (8es), pensionnaires, eux, de la structure fédérale, la fratrie Popov représente l’une des chances de médailles des Bleus en simple mais aussi en double, où ils sont classés numéro 19 mondiaux.
Dans la ville surtout connue pour ses activités de pétrochimie, les Popov ont bâti depuis vingt ans l’un des centres névralgiques de haut niveau de ce sport de raquette, longtemps cantonné au milieu scolaire. Entraîneur de badminton, le père, Toma, a émigré en France depuis la Bulgarie en 2003. Joueur professionnel, son frère, Mikhail, l’avait précédé et avait même porté les couleurs de l’équipe de France.
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Le Monde