Fernando Alonso critique la FIA à la lumière de ses nouvelles directives : « J'ai reçu la sanction la plus sévère des 25 dernières années. »
Les pénalités ont été au cœur de la dernière vague de controverses en F1 . Suite à l'incident entre George Russell et Max Verstappen derrière la voiture de sécurité à Montréal, où l'Anglais a freiné brutalement en ligne droite sans pénalité, la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA) a publié des directives vagues, suivies par les commissaires, pour l'attribution des pénalités. En réaction à cet incident, Fernando Alonso a rappelé une pénalité extrêmement sévère , bien qu'il n'y ait eu aucun contact lors de l'incident en question.
C'est ce qui s'est passé lors du Grand Prix d'Australie 2024. Alonso était sixième, poursuivi par Russell. Pour se défendre contre l'attaque de l'Anglais, le double champion du monde a modifié son point de freinage, ce qui a pris le pilote Mercedes au dépourvu, et il a fini par percuter le mur à cause de l'air pollué laissé par l'Asturien. Pour cette raison, le leader d'Aston Martin a été pénalisé de 20 secondes . Curieusement, une pénalité moindre ne lui aurait pas fait perdre de positions après la course.
"Quand vous faites une erreur et que vous franchissez la ligne blanche, ou que vous dépassez la limite de vitesse dans la voie des stands, c'est une erreur de conduite qui peut être pénalisée de cinq secondes ou d'un drive through , et quand vous poussez quelqu'un sur l'herbe au milieu de l'herbe, vous pouvez recevoir des points de pénalité, car c'est une conduite dangereuse ", a expliqué le natif d'Oviedo à propos des directives publiées.
« L'année dernière, j'ai reçu la sanction la plus sévère des 25 dernières années : une pénalité de 20 secondes et trois points sur mon permis pour un incident sans contact . Ce n'est pas une bonne chose, même si nous essayons tous d'apprendre et de nous adapter », se souvient-il.
Quant au GP d'Autriche de ce week-end, Alonso se montre prudent quant aux performances de l'Aston Martin : « Nous avons plusieurs idées sur les raisons pour lesquelles nous avons été légèrement moins bons dimanche , ou pourquoi l'adhérence maximale des pneus a masqué les problèmes de samedi, et nous devons y remédier », a-t-il conclu.
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